17 août 2007
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Sa robe est bouleversée comme un grand voilier dans un naufrage, et la petite tête dure, nette, arrêtée, défaille comme un oiseau qui mourrait de son propre chant.
Bouche de Sainte-Thérèse, ouverte et pleine de grâces, que buvez-vous dont vous ayez ainsi la figure parfaite, morte et noyée ! Que vous êtes silencieuse ! votre cri, vous ne le jetez pas, vous l’aspirez et il vous perce les poumons et le cœur.
Anna de Noailles, 2004, Le visage émerveillé, Editions du Rocher.