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La Librairie AMK

présente
une exposition-vente
permanente
des gravures de
Bernadette
Planchenault
 et de
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des dessins aquarellés de
 
Séverine Maréchal
et des collages et encres de
 
Bruno Lanza
et
 Leandro Figueiredo

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Prolégomènes

anamnêsis : du grec réminiscence. Ensemble des informations que fournit le malade (ou son entourage) au médecin sur l’historique de sa maladie.

Jadis

Contours

Nulle autre prétention ici que de préciser quelques contours d'une mémoire volatile, et de les fixer pour un temps indéterminable. Nulle autre ambition que de les donner à voir au passant occasionnel, qu'un clic fortuit aura mené jusqu'à cette place, et de peut-être créer l'opportunité d'une découverte. Qui sait ?

12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 20:23

Gerard Dou, 1650, Autoportrait, Huile sur toile 48 x 37, Rijksmuseum Amsterdam« Gérard Dou naquit à Leyde le 7 avril 1613. Son père était graveur sur verre et c’est de lui qu’il reçut sa première formation. Puis il devint l’apprenti de Dolendo, qui était graveur sur cuivre. Puis il quitta la gravure et apprit la peinture chez Couwehorn, qui peignait sur verre. Puis chez Rembrandt, qui peignait sur bois et sur toile.
A la fin de 1631 il fit ses adieux à la cité d’Amsterdam et il retourna à Leyde où il travailla le reste de sa vie.
Il était célibataire.
Il avait de nombreuses manies. Toutes avaient la caractéristique d’être extraordinairement méticuleuses.
Il passait pour être le peintre le plus lent de Leyde et sans doute du monde. Il avait dressé des listes d’exigences quant à ses conditions de travail. Entre autres manies de Dou, Houbraken rapporte qu’il attendait que la poussière se déposât dans son atelier et eût atteint le bois de sa table. Alors il commençait à peindre.
L’usure du temps tombait du ciel.
Dou attendait que le jadis se dépose sur le lieu et recouvre les choses, sa toile, son front et le dos de ses mains… »
 
Pascal Quignard, 2002, Sur le jadis – Le dernier royaume Tome II, Grasset
 
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